Stress financier : la moitié de la population revoit ses plans en raison de l'inflation

un bonhomme sourire rouge triste, un jaune neutre et un vert souriant

L’inflation a joué les trouble-fête en 2022, alors que près de la moitié des Québécois et des Québécoises a affirmé avoir changé ses objectifs financiers et le deux tiers, ses habitudes de consommation. Ce sont aussi 53 % des personnes interrogées qui ont indiqué avoir vécu un niveau de stress plus important dans la dernière année en raison de l’augmentation considérable du coût de la vie. Ces constats ressortent de notre dernier sondage mené en marge de la Semaine de la planification financière.

Parmi les projets reportés ou annulés en raison de l’inflation et de la situation économique actuelle, notons l’achat d’une propriété, la prise de la retraite, les voyages et l’achat d’un véhicule. Quant à ceux et celles qui ont changé leurs habitudes de consommation, une large proportion a ajusté ses achats effectués en épicerie (77 %) ou limité les sorties au restaurant (75 %). Les loisirs ont aussi été affectés alors que 62 % ont diminué les sommes allouées à ce poste budgétaire.

LA PLANIFICATION FINANCIÈRE : UNE SOLUTION À PORTÉE DE MAIN

Il est clair qu’une meilleure planification financière permet de mieux faire face aux imprévus et aux situations économiques difficiles. Le sondage révèle d’ailleurs que plus de 80 % des personnes ayant un plan financier possèdent un fonds d’urgence, contre 47 % pour ceux et celles ne s’étant pas dotés d’un tel plan. Parmi les répondant.e.s possédant un fonds d’urgence, les personnes avec un plan financier pourront subvenir à leurs besoins plus longtemps en cas de perte de revenus que celles qui n’en ont pas. Il est aussi primordial de bien connaître son profil d’investisseur.euse afin de prendre des décisions en cohérence avec son niveau de tolérance au risque. Mentionnons à cet effet que près de trois personnes sur dix (29 %) ne connaissent pas leur profil d’investisseur ou ne savent pas ce qu’est un profil d’investisseur.

ET SI UN RETOUR EN ARRIÈRE ÉTAIT POSSIBLE?

Près d’une personne sur deux (48 %) indique que si elle pouvait retourner en arrière, elle commencerait à épargner plus tôt. Le sondage révèle que 54 % des répondants et des répondantes qui ont un plan financier l’ont développé à l’âge de 35 ans ou plus.

À l’occasion de la Semaine de la planification financière, l’IQPF désire aider les gens à mieux comprendre certains aspects de leurs finances personnelles en leur offrant cinq formations gratuites. Ces formations en ligne couvrent les thèmes de la gestion des finances, de l’achat d’une maison, de la préparation à l’arrivée d’un enfant, de la gestion de ses dettes et du financement des études. Ces formations sont disponibles gratuitement ici.

« Ce sondage démontre que l’inflation touche l’ensemble des Québécoises et des Québécois. Les planificatrices et planificateurs financiers sont les professionnels de la finance les plus outillés pour aider à faire face aux soubresauts économiques comme ceux que nous connaissons aujourd’hui. Il n’y a pas de bon moment ou de salaire idéal pour se prévaloir des services d’une planificatrice ou d’un planificateur financier et ainsi prendre le contrôle de la réalisation de vos projets, grâce à ses conseils et à un accompagnement rigoureux et personnalisé. »

– Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale de l’IQPF