Qui sont les membres du CA?

Bernard Fortin

Président du conseil de 2022 à 2024

Parcours en bref

Bernard Fortin a fait carrière dans les services financiers en remplissant divers rôles de direction et de gestion, tant dans le courtage en valeurs mobilières que dans le secteur bancaire et la gestion de patrimoine. Après avoir œuvré quelque 18 ans chez Desjardins, il décide en 2015 de relever de nouveaux défis à la Financière des professionnels, où il occupe aujourd'hui les fonctions de vice‑président Gestion privée. Son implication au CA de l’Institut de planification financière débute en 2020, avec un premier mandat comme vice‑président du conseil; Bernard s'est chargé de la présidence lors de son deuxième et dernier mandat, qui a pris fin en septembre 2024.

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Côté engagement

Comment le conseil d'administration contribue-t-il à la mission et aux valeurs de l'Institut?

Il fait plus qu'influencer, le CA insuffle la vision de l’Institut et lui donne la direction nécessaire.

Qu’est-ce qui vous a motivé à siéger au CA?

Quand j’ai fait ce choix-là, c’était vraiment un choix réfléchi, un choix de passion. À la base, il faut que tu croies à cette communauté, à la profession. J’ai été gestionnaire en gestion de patrimoine une grande partie de ma carrière. J’ai eu le privilège de faire partie de cette grande mouvance de la place des planificateurs financiers et planificatrices financières au Québec. J’ai toujours œuvré pour des employeurs où les Pl. Fin. jouaient un rôle fondamental. Cela dit, lorsque tu es à l’Institut, tu ne représentes plus un groupe en particulier ou une institution proprement dite. Tu fais partie de cette grande communauté qui s’appelle les planificateurs financiers et planificatrices financières. Quand tu fais carrière dans une profession, c’est toujours un privilège d’y contribuer à ta façon et la mienne, c’était par la gouvernance.

Pourquoi est-il important de s’impliquer et qu’est-ce que vous en retirez?

Quand tu t’impliques, il faut que tu sois all in… S’impliquer au CA, c’est d’abord et avant tout de vouloir créer de la valeur par de la pertinence. Ce que j’en retire? Quand je vois mon monde qui connaît le succès, c’est un peu ça, ma récompense. Donc j’en retire le succès de l’Institut.

Votre valeur ajoutée?

J’ai une longue expérience de la gouvernance, alors je peux voir la gouvernance des deux bords. Je pense que je peux apporter beaucoup de sagesse, du recul, du vécu. J’encourage la discussion d’angles différents pour amener la discussion ailleurs. J’essaie de cultiver l’art de poser la bonne question.

Côté style

Le meilleur conseil qu’on vous ait donné?

Rester connecté au terrain. Je trouve ça important de parler aux gens dans les 16 régions géographiques du Québec, autant des planificateurs et planificatrices de la firme pour laquelle je travaille, mais aussi ceux et celles chez nos compétiteurs.

Une expression que vous utilisez fréquemment?

Plusieurs, notamment « plus tôt que tard » ou encore « ce n'est pas inintéressant ». La première témoigne de l’importance que j’accorde à l’action alors que l’autre, de la nuance qu’il faut avoir face aux situations.

Votre cuisine préférée?

J'aime bien toutes les cuisines mais au niveau des plats, clairement la pizza.

Vos loisirs préférés?

Définitivement le vélo et la lecture

Vos séries télé préférées?

24 et The Good Place

Racontez-nous un fait inusité sur vous :

J'ai été dans l'armée pendant 18 ans avant de faire carrière dans les services financiers. Ma spécialité était le génie de combat, c’est-à-dire les opérations de mobilité et de contre-mobilité. Donc je pouvais m’occuper de déminage, de construction de ponts, etc. Je ne suis pas ingénieur mais j’ai été un officier en génie militaire qui a grandi là-dedans. J’étais beaucoup dans les tactiques et les grandes stratégies, alors c’est sûr que ça n’a pas nui à ma carrière en finance.