Côté engagement
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre rôle au CA?
J’aime mettre à contribution mes connaissances et mon engagement pour faire rayonner la profession et continuer à faire avancer l’Institut dans sa mission de sensibilisation auprès du public sur les différents enjeux financiers.
En tant que nouvelle présidente du CA, avez-vous un plan de match particulier?
Dans les dernières années, l’Institut a vraiment pris un bel angle pour promouvoir la profession. Moi, je voudrais continuer à inciter les jeunes à considérer cette profession-là, y compris ceux et celles qui veulent changer de carrière. Du côté du public, on parle beaucoup de littératie financière, et avec raison. L’incertitude entourant la santé financière crée de l’anxiété… mais un manque de connaissances peut être comblé par un ou une spécialiste. Je fais le parallèle avec le ou la nutritionniste; on sait qu'il faut manger santé, mais à un moment donné on veut peut-être aller plus loin et se faire accompagner pour élaborer un menu qui correspond à nos besoins.
C’est la première fois dans son histoire que l’Institut a plus de femmes au CA que d’hommes… Qu’en dites-vous?
C’est une bonne nouvelle… Le milieu des finances a souvent été considéré comme un milieu d'hommes, donc je trouve que ça montre à la relève que les femmes aussi ont leur place au CA, autant que les hommes. Il faut des modèles, alors j'ose espérer que ça inspire les jeunes femmes à continuer de s’intéresser à la planification financière.
Qu’est-ce que votre rôle au CA vous apporte sur les plans personnel et professionnel?
Je travaille dans une petite firme, alors m’impliquer au CA me sort de mon quotidien. Ça me donne accès à des gens et à un milieu qui me donnent une autre perspective, qui m’amènent à d’autres réflexions. Par exemple, la gouvernance, je n’en fais pas au quotidien, donc ça me permet d’aborder cet aspect de la profession.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de siéger au CA?
Il faut oser poser sa candidature. C’est une belle corde de plus à son arc. Et ça nous permet de voir notre pratique différemment. Il faut penser stratégie, voir à long terme. La première année qu’on siège, c’est comme une année d’intégration; il ne faut pas s’attendre à être parfait. Mais on est 14 administrateurs et administratrices qui s’entraident. Notre objectif, c’est d’avancer ensemble, donc ce n’est pas un concours. Et poser sa candidature, même si l'on n'est pas élu dès la première année, nous permet de perfectionner notre candidature! Rien n'est perdu... Chaque expérience peut être réutilisée plus tard et contribue à nous ouvrir de nouvelles portes.
Côté style
Avez-vous déjà eu un mentor ou une mentore?
Oui, plusieurs, principalement lors de mon changement de carrière.
Un livre que vous recommandez?
Un bon roman policier
Vos loisirs préférés?
La danse classique, le ski alpin et le vélo de montagne
Quel est l’endroit que vous avez préféré visiter?
Les Îles-de-la-Madeleine
Pouvez-vous nous raconter un fait inusité sur vous?
Je suis une ancienne danseuse de ballet (j'ai fait plusieurs rôles dans Casse-Noisette dont la poupée qui sort de la boîte). Certaines personnes ont de la misère à faire le lien entre les mathématiques et le ballet, mais très tôt il m’a fallu beaucoup de discipline, et c’est cet élément que j’ai intégré dans ma vie professionnelle.