Qui sont les membres du CA?

Patrick Charlebois

Administrateur

Parcours en bref

Patrick Charlebois cumule plus de 25 ans d’expérience en gestion discrétionnaire et en planification financière. Basé à Trois-Rivières, il est conseiller principal en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille à la Financière Banque Nationale. En plus d’être diplômé en administration des affaires de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Patrick détient plusieurs titres professionnels, notamment Fellow de l’Institut des valeurs mobilières du Canada (FCSI) et gestionnaire de placements agréé (CIM). Patrick Charlebois s’est distingué par son engagement communautaire en Mauricie, ayant siégé à plusieurs conseils d’administration et ayant occupé divers rôles de leadership, dont président de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières et président de l’Office de tourisme et des congrès de Trois-Rivières. Il siège au CA de l’Institut depuis juillet 2025.

Voir le profil LinkedIn

Côté engagement

Pourquoi est-il important de s’impliquer?

S’impliquer activement au sein de l’Institut permet de contribuer à l’évolution de la profession de Pl. Fin. au Québec. On participe ainsi à l’élaboration de normes élevées, à la promotion de l’éthique et à la défense des intérêts des consommateurs et consommatrices. Cela offre aussi l’occasion de réseauter avec des pairs, de partager des pratiques exemplaires et de rester à l’avant-garde des enjeux économiques et réglementaires.

Qu’est-ce qui vous a dit un jour que la planification financière était pour vous?

Quand j’ai commencé à travailler, en 1996, j’étais d’abord et avant tout un courtier en valeurs mobilières. Mon travail se résumait à acheter et à vendre des actions mais je voyais que les besoins de la clientèle évoluaient, puis l’industrie évoluait. Alors c’est un peu par défaut que je suis allé chercher mon titre de planificateur financier. On transigeait des millions de dollars pour des clients ou clientes qui nous faisaient confiance, mais on ne portait pas un regard 360 degrés sur leur situation. Ils ne voulaient pas t’entendre parler de l’achat ou de la vente de tel ou tel titre, mais de la meilleure manière de léguer leur fortune à leurs enfants, à leurs petits-enfants. On sent une certaine responsabilité face à ce genre de questionnement. Et il n’y a rien de mieux que d’avoir les compétences en planification financière pour répondre à ce besoin-là.

Quelle est votre valeur ajoutée en tant que membre du CA de l’Institut?

J’apporte de la rigueur, probablement un héritage de mon passé militaire. Qu’on reste une semaine dans l’armée ou qu’on y reste 15 ans, c’est comme un tatouage. C’est sûr que je vais faire mon possible pour aider l’organisation. Heureusement, je ne suis pas tout seul. Dans un CA, personne n’a la recette parfaite. Mais ensemble, en débattant, en échangeant, on arrive à un résultat collectif qui est vraiment extraordinaire.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui envisage de siéger au conseil d'administration?

Mon conseil est de s’impliquer puis de penser à donner à une industrie qui vous nourrit bien déjà. Si vous aidez la profession à évoluer, ça vous reviendra multiplié par 10. C’est comme ça qu’il faut le percevoir. C’est important d’avoir un bon équilibre entre les gens plus expérimentés et la relève. Je trouve que cet équilibre existe à l’Institut. Au niveau de la gouvernance, c’est même impressionnant. J’ai siégé à des CA qui géraient des budgets de 200 millions de dollars et plus, et il n’y avait pas des principes de gouvernance aussi aiguës que ceux de l’Institut. C’est vraiment une organisation qui est en santé. Alors le défi, c’est de la faire évoluer encore davantage.

Côté style

Y a-t-il une expression que vous utilisez fréquemment?

« Le meilleur moment pour planifier, c’était hier. Le deuxième meilleur moment, c’est aujourd’hui. » Ce qu’il faut comprendre, c’est que sans plan, t’es dans le trouble. Si je fais un parallèle avec le sport, le plan d’entraînement ressemble beaucoup à un plan financier. C’est un guide, une direction à suivre. Tu peux passer des heures à bâtir un plan, mais il ne faut pas négliger l’exécution. Alors si tu décides un matin de ne pas aller courir, ou de ne pas mettre en place un plan d’épargne, tu sors le livre des excuses... C’est le plus gros livre dans ta bibliothèque! Alors le truc – ne le dites à personne – c’est de mettre ce livre-là aux poubelles.

Un livre que vous recommandez?

The Psychology of Money de Morgan Housel

Vos loisirs préférés?

Jogging, lecture

Un fait inusité à votre sujet?

En 2017, j’ai embarqué dans un défi de fou : le World Marathon Challenge. C’est une compétition internationale où il faut courir 7 marathons en 7 jours sur 7 continents. J’ai été le premier Canadien à le faire. J’ai même écrit un livre là-dessus : Courir jusqu’au bout du monde. Aujourd’hui, je suis moins rapide que je l’étais, mais je suis encore rapide par rapport aux gens de mon âge. C’est pour dire que la course, pour moi, c’est du sérieux... mais on ne se prend pas trop au sérieux dans tout ça.