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1 UFC en bonus grâce à l'APFF
Pour chaque édition de La Cible, l'APFF fournit des articles en fiscalité et des questionnaires qui, une fois complétés, donnent droit à 1 UFC en PDOM.
Il faut d'abord s'inscrire au questionnaire UFC de La Cible de juin 2024 et le terminer. Ensuite, on peut s'inscrire au questionnaire relié aux articles de l'APFF pour l'édition de juin. Cette offre est réservée aux affiliés et affiliées de l'Institut.
Ce choix de les placer au centre du modèle n’est pas anodin. Ce noyau est entouré de toutes ces compétences que nous activons pour que nos conseils aient de la valeur pour eux et pour leur famille, maintenant et pour l’avenir, et ce, même au-delà de leur propre vie. Quand on y pense, c’est une énorme responsabilité et un immense privilège d’accompagner ainsi notre clientèle.
Tout cela est très évident pour nous tous et toutes me direz-vous. Oui, cela peut sembler une évidence. Je vous invite toutefois à prendre un pas de recul et à réfléchir aux clés qui vous permettent de faire une différence dans la vie de vos clients et clientes.
Nous utilisons tous de multiples outils technologiques dans notre pratique professionnelle. Ces outils font tellement partie de nos vies que nous ne pourrions plus nous en passer. D’ailleurs, dans la plus récente version du Guide des compétences des Pl. Fin., vous trouverez la compétence transversale technique Pensée numérique. Elle est définie comme étant la capacité à comprendre l’essor du numérique et à utiliser les outils technologiques dans sa pratique professionnelle. Cette toute petite phrase est forte de sens. Je vous invite à vous demander jusqu’à quel point vous comprenez ou vous vous intéressez à l’essor du numérique, et comment vous développez vos compétences pour utiliser les outils technologiques que vous avez à votre disposition.
Comprendre l’essor du numérique
Je ne compte plus le nombre de textes, de documentaires et de reportages qui portent sur l’intégration des technologies dans nos vies professionnelles. Les auteurs et autrices nous interpellent chaque fois sur les aspects liés à la sécurité des données personnelles, aux biais que peuvent contenir certains algorithmes et, de plus en plus, aux impacts environnementaux du recours aux technologies qui doivent traiter simultanément plusieurs données pour trouver les réponses que nous cherchons.
Des publications plus spécialisées font ressortir les enjeux sur la responsabilité professionnelle. En effet, la responsabilité professionnelle est un concept très large, et le jugement professionnel qui soutient la pratique doit être exercé différemment désormais à l’aide des technologies comme l’intelligence artificielle (IA). Dans un rapport de 2021, préparé sous la direction de la fonction Veille et enquêtes de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA) en collaboration avec le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) dans le cadre d’un projet de recherche proposé par le Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), on indique que :
« Certaines tâches gagneront à être automatisées par une IA, certaines tâches impliquant des décisions seront facilitées, rendues plus rapides et plus justes car bénéficiant d’une meilleure qualité et globalité d’information ce qui permettra à l’humain resté aux commandes de rendre un meilleur jugement. »
Encore faut-il développer nos compétences pour être en mesure de faire cela. Je suis souvent surpris d’entendre des professionnels et professionnelles ayant tenté d’utiliser l’IA générative (comme Gemini ou Chat GPT) dire que l’outil ne leur fournit pas les informations qu’ils recherchent. Jusqu’à quel point avez-vous investi du temps à développer vos compétences pour « prompter » efficacement l’IA générative? Parce qu’il s’agit là d’une compétence qui est de plus en plus essentielle. Autant que le fut le fait de savoir trouver un mot dans le dictionnaire quand nous étions à l’école!
Jusqu’à quel point comprenez-vous les outils que vous utilisez? Si votre client ou votre cliente vous pose des questions précises à propos de ce qui est dans la « boîte noire » de l’outil, saurez-vous répondre? Saurez-vous lui donner suffisamment confiance? Dans son document de réflexion et de discussion intitulé Meilleures pratiques pour l’utilisation responsable de l’IA dans le secteur financier, l’Autorité des marchés financiers énonce :
« Dès qu’un système d’intelligence artificielle (SIA) peut avoir une incidence élevée sur un consommateur, ce dernier devrait avoir la possibilité de demander une explication claire et fiable du processus et des principaux facteurs qui ont mené aux résultats ou à la décision donnés par le SIA. Le SIA devrait être conçu de façon à ce que ces résultats puissent être retracés et expliqués. Des explications claires ne nécessitent pas le partage de propriété intellectuelle ou de codes sources. Un langage non technique devrait être utilisé, avec un niveau de détail proportionnel à la gravité des conséquences d’une décision ou de résultats erronés pour le consommateur. »
Ce que je tente de faire est de vous démontrer par des exemples précis et concrets que nous devons tous développer nos compétences en matière numérique. Par où commencer? Nous nous posons tous la question. Et nous ne sommes pas seuls. Je vous ai déjà mentionné que nous avions mis sur pied le groupe de travail national Fintellect qui étudie la question de l’essor du numérique en planification financière. Les membres de ce groupe de travail ont déterminé les trois questions fondamentales sur lesquelles nous devons nous pencher à court terme. Une de ces questions est en lien avec les compétences que devront posséder les actuels et les futurs Pl. Fin.
De plus, avec la table de concertation du Sommet en planification financière, nous avons travaillé à l’élaboration d’un questionnaire qui a été complété par plusieurs centaines de praticiens et praticiennes à travers le pays. Les résultats ont été dévoilés en primeur lors du symposium du Sommet qui avait lieu à Drummondville le 24 mai dernier.
Finalement, comprendre l’essor du numérique fera aussi partie intégrante du Congrès de l’Institut qui aura lieu les 17 et 18 septembre au Fairmont Tremblant. La conférence d’ouverture sera prononcée par Hugues Foltz, associé et vice-président exécutif chez Vooban. Si vous n’êtes pas encore convaincus de l’urgence d’agir et de développer votre intérêt pour le numérique, il vous exposera d’autres faits qui vous feront réfléchir! Si vous êtes déjà curieux et que vous voulez aller plus loin dans votre réflexion, il vous incitera à passer à l’action. Bref, sa conférence sera remplie de vraies bonnes idées!
Que restera-t-il pour nous?
Si nous devons développer et accroître notre niveau d’aisance avec l’utilisation quotidienne des technologies, il faut aussi développer les compétences qui feront que notre approche humaine ne sera jamais dépassée. En 2016, Geoff Colvin, journaliste américain reconnu, a écrit dans son livre Humans are underrated1 une phrase qui est encore et toujours aussi vraie :
« En conséquence, la signification de ce qu'est une excellente performance a changé. Autrefois, il fallait être doué pour agir comme une machine. Désormais, de plus en plus, il faut être doué pour être humain. Une grande performance exige que nous soyons intensément des êtres humains. Autrement dit : être un grand performant devient moins une question de ce que nous savons et plus une question de ce que nous sommes. » (Traduction libre)
Développer notre compréhension de l’essor du numérique revient donc à développer une meilleure connaissance de soi et de ses talents et de toujours continuer à y travailler. C’est ainsi que nous acquerrons une meilleure compréhension de notre clientèle et que nous saurons comment mieux l’accompagner. Non pas comme une machine, mais comme un être humain qui connecte avec un autre.
L’Institut de planification financière devient donc le partenaire tout indiqué dans ce parcours de développement. Nos efforts pour vous offrir des activités et des programmes qui vous permettront de développer autant vos savoirs, vos savoir-faire et votre savoir-être en sont la preuve indéniable. Nous sommes convaincus que vos compétences sont les clés de la création de valeur pour vos clients et clientes. Et lorsqu’utilisées, elles vous ouvrent des portes qui vous permettent d’élever votre pratique à des niveaux insoupçonnés.
Bernard Fortin, MBA, FCSIMD, Adm.A., Pl. Fin., B.I.B.C.
Président du conseil d’administration de l'Institut
1 “Humans are underrated – What high achievers know that brilliant machines never will” Geoff Colvin, 2016 aux Éditions Penguin/Portfolio