L’intelligence artificielle : un outil, pas une fin en soi

Par Charles Rioux-Rousseau, planificateur financier

L’intelligence artificielle (IA) suscite aujourd’hui autant de curiosité que l’iPhone à ses débuts : fascinante, prometteuse… mais encore à apprivoiser. Dans un article publié sur LesAffaires.com, le planificateur financier Charles Rioux-Rousseau trace un parallèle éclairant entre ces deux révolutions technologiques.

Après l’euphorie des premières découvertes, vient toujours le moment de vérité : comment transformer l’innovation en valeur réelle?

Et en planification financière, alors?

Comme dans bien d’autres domaines, la planification financière a vu défiler plusieurs innovations : logiciels performants, tableaux de bord dynamiques, projections automatisées... Des outils impressionnants, mais qui ne valent que par la qualité des données qu’on y met et la pertinence du regard humain qui les interprète.

Avec l’IA, c’est la même logique : la technologie ne remplacera pas l’analyse, l’écoute ni la compréhension profonde des besoins d’un client.
Mais bien utilisée, elle peut devenir un véritable levier :

  • pour dégager du temps et se concentrer sur les conversations qui changent des vies;

  • pour mieux anticiper les besoins et personnaliser les conseils;

  • pour vulgariser des plans financiers complexes et les rendre plus clairs et visuels.

En somme, l’IA pourrait devenir un allié de la relation humaine, à condition qu’elle soit intégrée avec discernement — comme l’iPhone, qui est passé du gadget amusant à l’outil indispensable.

Ce n’est pas la technologie qui fait la différence, mais la façon dont les planificatrices et planificateurs financiers s’en servent pour créer plus de valeur humaine.